Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures
Titre
Améliorer l'alimentation au quotidien
Année de signature de la convention
2005
Thématique d'intervention
Economie durable
Sous-thématique d'intervention
Agriculture et développement rural
Sous-sous-thématique d'intervention
Autres thématiques mises en œuvre pour le partenariat
Thématique éligible | Sous-thématique | Sous-sous-thématique | Priorité |
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Année de début du partenariat
2005
Le partenariat est :
En cours
Date de fin du partenariat
Contexte
Contexte
L’alphabétisation a été expérimentée par l’intermédiaire de GAE SAHEL. L’association Gouesnou Mali s’appuie sur des campagnes de parrainage pour financer et pérenniser cette action. Une plaquette est éditée pour expliquer notre démarche.
La caisse de microcrédit a été créée par l’apport de fonds de la mairie de Gouesnou en 2006 et par l’association en 2007.Un comité de gestion local composé de représentants des villages est en charge du bon fonctionnement de la caisse de micro crédit. Les résultats sont encourageants avec plus de 800 femmes adhérentes. Les remboursements se font sans problèmes et la gestion est rigoureuse. Par contre, le capital est trop faible face à la demande d’adhésion. Beaucoup de femmes ne peuvent être servies.
En 2009 : création de deux périmètres de maraîchage : un à Néguélabougou et l’autre à Dialocoro. La mise en œuvre des ces périmètre s’appuie sur les groupes de femmes de ces villages ayant suivi le cycle d’alphabétisation cette année.
Ces périmètres ont une surface de 5000 m2 chacun. Chaque femme s’est vue attribuer une surface de 80 à 100 m2. Le coût élevé d’un périmètre se justifie par la construction de 2 puits busé pour éviter de trop longs allers / retours du puits aux parcelles les plus éloignées. La pose d’un grillage autour du périmètre est indispensable pour éviter le piétinement des plants ou leur consommation par le bétail qui nomadise dans la campagne de Bossofala.
L’expérimentation sur ces 2 périmètres s de maraîchage s’avère positif. L’ensemble des parcelles sont cultivées et les premières récoltes ont eu lieu.
L’ONG GAE SAHEL nous fait bénéficier de son expérience de l’alphabétisation et de la réalisation de périmètres de maraîchage. Elle assure la formation des femmes au maraîchage, fournit des semences de qualité, l’organisation en comité de gestion et le suivi par un ingénieur agronome.
En 2009, des sessions d’alphabétisation ont eu lieu dans les villages de Woloni financées par l’association LACIM, Néguélaba et Banco financées par l’association Gouesnou/ Mali . Par manque de moyens, des périmètres de maraîchage n’ont pu être réalisés dans ces villages pour permettre aux femmes alphabétisées de continuer leur chemin vers plus d’autonomie.
L’alphabétisation a été expérimentée par l’intermédiaire de GAE SAHEL. L’association Gouesnou Mali s’appuie sur des campagnes de parrainage pour financer et pérenniser cette action. Une plaquette est éditée pour expliquer notre démarche.
La caisse de microcrédit a été créée par l’apport de fonds de la mairie de Gouesnou en 2006 et par l’association en 2007.Un comité de gestion local composé de représentants des villages est en charge du bon fonctionnement de la caisse de micro crédit. Les résultats sont encourageants avec plus de 800 femmes adhérentes. Les remboursements se font sans problèmes et la gestion est rigoureuse. Par contre, le capital est trop faible face à la demande d’adhésion. Beaucoup de femmes ne peuvent être servies.
En 2009 : création de deux périmètres de maraîchage : un à Néguélabougou et l’autre à Dialocoro. La mise en œuvre des ces périmètre s’appuie sur les groupes de femmes de ces villages ayant suivi le cycle d’alphabétisation cette année.
Ces périmètres ont une surface de 5000 m2 chacun. Chaque femme s’est vue attribuer une surface de 80 à 100 m2. Le coût élevé d’un périmètre se justifie par la construction de 2 puits busé pour éviter de trop longs allers / retours du puits aux parcelles les plus éloignées. La pose d’un grillage autour du périmètre est indispensable pour éviter le piétinement des plants ou leur consommation par le bétail qui nomadise dans la campagne de Bossofala.
L’expérimentation sur ces 2 périmètres s de maraîchage s’avère positif. L’ensemble des parcelles sont cultivées et les premières récoltes ont eu lieu.
L’ONG GAE SAHEL nous fait bénéficier de son expérience de l’alphabétisation et de la réalisation de périmètres de maraîchage. Elle assure la formation des femmes au maraîchage, fournit des semences de qualité, l’organisation en comité de gestion et le suivi par un ingénieur agronome.
En 2009, des sessions d’alphabétisation ont eu lieu dans les villages de Woloni financées par l’association LACIM, Néguélaba et Banco financées par l’association Gouesnou/ Mali . Par manque de moyens, des périmètres de maraîchage n’ont pu être réalisés dans ces villages pour permettre aux femmes alphabétisées de continuer leur chemin vers plus d’autonomie.
Historique
Historique
Ce projet de coopération décentralisée a été initié en 2003. Cette année a été mise à profit pour rechercher une commune partenaire dans un pays en voie de développement de langue française, en Afrique subsaharienne.
Après un séjour de prospection au Mali, le choix s’est porté sur la commune rurale de Bossofala.
L’association Gouesnou Mali est créée en 2003 pour élargir à la société civile la mise en œuvre de cette coopération. La coordination de la société civile voit le jour à Bossofala avec le rôle de recenser les besoins dans les villages et mettre des priorités d’actions en relation avec la municipalité. Ces deux entités ont la charge du suivi des projets de la coopération avec l’accompagnement de notre référent Ousmane N’Diaye.
En 2005, une convention d’une durée de 3 ans est signée entre les 4 partenaires. Ce sera l’occasion d’une grande fête à Bossofala avec la présence des autorités locales, du député, d’un représentant de l’ambassade de France, d’une délégation de Gouesnou dont le maire.
Des délégations de Gouesnou vont se rendre à Bossofala régulièrement (2 fois par an) et une délégation de 6 maliens est venu à Gouesnou en 2007
La convention de coopération décentralisée a été prolongée de deux ans pour prendre fin le 31/12/2009.
Ce projet de coopération décentralisée a été initié en 2003. Cette année a été mise à profit pour rechercher une commune partenaire dans un pays en voie de développement de langue française, en Afrique subsaharienne.
Après un séjour de prospection au Mali, le choix s’est porté sur la commune rurale de Bossofala.
L’association Gouesnou Mali est créée en 2003 pour élargir à la société civile la mise en œuvre de cette coopération. La coordination de la société civile voit le jour à Bossofala avec le rôle de recenser les besoins dans les villages et mettre des priorités d’actions en relation avec la municipalité. Ces deux entités ont la charge du suivi des projets de la coopération avec l’accompagnement de notre référent Ousmane N’Diaye.
En 2005, une convention d’une durée de 3 ans est signée entre les 4 partenaires. Ce sera l’occasion d’une grande fête à Bossofala avec la présence des autorités locales, du député, d’un représentant de l’ambassade de France, d’une délégation de Gouesnou dont le maire.
Des délégations de Gouesnou vont se rendre à Bossofala régulièrement (2 fois par an) et une délégation de 6 maliens est venu à Gouesnou en 2007
La convention de coopération décentralisée a été prolongée de deux ans pour prendre fin le 31/12/2009.
Objectif du partenariat
Objectifs du projet : finalité générale
Rendre les femmes des villages ruraux une plus grande autonomie, leur faire prendre conscience de l’importance de l’instruction pour mener à bien des projets comme le maraichage ou le petit commerce.Améliorer l'alimentation des familles au quotidien surtout en période sèche.
Année
alphabétisation
Périmètres de maraîchage
2010
• 100 femmes des villages de Nialenko et Marico 1 au niveau 1
• 100 femmes de Néguélaba et Banco au niveau 2 • 1 Périmètre de maraîchage de
1 hectare
2011
• 100 femmes de deux villages a choisir par la commission mixte de Bossofala
• 2em niveau pour les 100 femmes de Nialenko et Marico 1 • 2 Périmètres de maraîchage de
1 hectare
2012
• 1er niveau pour 100 femmes de 2 autres villages
• 2em niveau pour les 100 femmes qui ont suivi le 1er en 2011 • 2 périmètres de maraîchage de
1 hectare
En 3 ans • 300 femmes en formation 1er niveau
• 300 femmes au 2em niveau • 5 périmètres de maraîchage d’une superficie totale de
5 hectares
Rendre les femmes des villages ruraux une plus grande autonomie, leur faire prendre conscience de l’importance de l’instruction pour mener à bien des projets comme le maraichage ou le petit commerce.Améliorer l'alimentation des familles au quotidien surtout en période sèche.
Année
alphabétisation
Périmètres de maraîchage
2010
• 100 femmes des villages de Nialenko et Marico 1 au niveau 1
• 100 femmes de Néguélaba et Banco au niveau 2 • 1 Périmètre de maraîchage de
1 hectare
2011
• 100 femmes de deux villages a choisir par la commission mixte de Bossofala
• 2em niveau pour les 100 femmes de Nialenko et Marico 1 • 2 Périmètres de maraîchage de
1 hectare
2012
• 1er niveau pour 100 femmes de 2 autres villages
• 2em niveau pour les 100 femmes qui ont suivi le 1er en 2011 • 2 périmètres de maraîchage de
1 hectare
En 3 ans • 300 femmes en formation 1er niveau
• 300 femmes au 2em niveau • 5 périmètres de maraîchage d’une superficie totale de
5 hectares
Description détaillée du partenariat
DESCRIPTION DU PROJET
Résumé
Ce projet global de développement repose sur trois pieds : L’alphabétisation, le maraîchage, le micro crédit
Pour produire un développement qui permet l’amélioration de la vie quotidienne des familles les facteurs économiques, culturels, éducatifs, financiers sont à prendre en compte.
Le premier facteur est éducatif. Il passe par l’alphabétisation pour donner aux femmes les bases d’instruction pour mieux comprendre l’environnement dans lequel elles vivent et le faire évoluer.
Le deuxième relève de la production alimentaire par le maraîchage .La production directe de légumes et fruits va servir dans la confection des plats pour nourrir la famille (environ 10 personnes en moyenne). Le surplus sera vendu au marché de Néguéla qui manque de produits frais ou à Bamako. Pas de problème pour vendre les légumes à condition de savoir compter pour ne pas se faire rouler par des acheteurs quelquefois peu scrupuleux.
Le troisième est économique et financier. Les femmes développent du petit commerce qui génère un petit bénéfice mis au service d’un mieux être de la famille : alimentation, éducation, habillement. Pour démarrer et pérenniser cette activité le microcrédit répond aux besoins de financement pour l’achat des produits qu’elles revendront avec un petit bénéfice qui servira au remboursement du prêt et à améliorer le quotidien des familles.
- Alphabétisation des femmes
Objectif de l’action : Ce projet est une stratégie de lutte contre l’analphabétisme des femmes et des enfants dans les villages de la commune de Bossofala.
Alphabétiser les femmes des villages ruraux de la commune de Bossofala
Description sommaire : Les cours d’alphabétisation en langue bambara utilisent la méthode « REFLECT ». Les cours ont une durée de 4 mois la première année et de 2 mois la deuxième année. Ils se déroulent durant la période sèche c’est à dire de janvier à mai.
La mise en œuvre est confiée à l’ONG malienne GAE SAHEL
Les activités prévues pour la première année sont :
- Les auditrices sont initiées à la lecture et au calcul grâce à la méthode « REFLECT ». Les cours portent sur cinq thèmes : le calendrier journalier des femmes, la préparation de l’accouchement, le sevrage, la nutrition et l’hygiène et l’assainissement
- L’organisation et la réalisation des tests de niveaux des auditrices ;
- L’organisation des femmes autour des microcrédits ;
- Elaboration du rapport d’activités ;
Au total 100 auditrices vont participer aux cours d’alphabétisation dans les 02 villages.
Déroulement de l'action (solutions techniques retenues, travaux à entreprendre, programmes de formation envisagés…)
L’action d’alphabétisation se déroule dans les villages pour éviter les déplacements aux femmes.
Un abri est réalisé par les hommes du village et GAE SAHEL fournit des bancs et le matériel pédagogique nécessaire.
GAE SAHEL recrute les animatrices et les superviseurs qui maitrise la méthode REFLECT..
50 femmes sont retenues par village. Elles vont suivre les cours sur une période de 4 mois la première année à raison de 4 heures par jour. Soit 240 heures de cours.
Le suivi quotidien sera assuré par un superviseur qui travaille à plein temps. Il est équipé d’une moto pour faciliter ses déplacements entre les villages
Résumé
Ce projet global de développement repose sur trois pieds : L’alphabétisation, le maraîchage, le micro crédit
Pour produire un développement qui permet l’amélioration de la vie quotidienne des familles les facteurs économiques, culturels, éducatifs, financiers sont à prendre en compte.
Le premier facteur est éducatif. Il passe par l’alphabétisation pour donner aux femmes les bases d’instruction pour mieux comprendre l’environnement dans lequel elles vivent et le faire évoluer.
Le deuxième relève de la production alimentaire par le maraîchage .La production directe de légumes et fruits va servir dans la confection des plats pour nourrir la famille (environ 10 personnes en moyenne). Le surplus sera vendu au marché de Néguéla qui manque de produits frais ou à Bamako. Pas de problème pour vendre les légumes à condition de savoir compter pour ne pas se faire rouler par des acheteurs quelquefois peu scrupuleux.
Le troisième est économique et financier. Les femmes développent du petit commerce qui génère un petit bénéfice mis au service d’un mieux être de la famille : alimentation, éducation, habillement. Pour démarrer et pérenniser cette activité le microcrédit répond aux besoins de financement pour l’achat des produits qu’elles revendront avec un petit bénéfice qui servira au remboursement du prêt et à améliorer le quotidien des familles.
- Alphabétisation des femmes
Objectif de l’action : Ce projet est une stratégie de lutte contre l’analphabétisme des femmes et des enfants dans les villages de la commune de Bossofala.
Alphabétiser les femmes des villages ruraux de la commune de Bossofala
Description sommaire : Les cours d’alphabétisation en langue bambara utilisent la méthode « REFLECT ». Les cours ont une durée de 4 mois la première année et de 2 mois la deuxième année. Ils se déroulent durant la période sèche c’est à dire de janvier à mai.
La mise en œuvre est confiée à l’ONG malienne GAE SAHEL
Les activités prévues pour la première année sont :
- Les auditrices sont initiées à la lecture et au calcul grâce à la méthode « REFLECT ». Les cours portent sur cinq thèmes : le calendrier journalier des femmes, la préparation de l’accouchement, le sevrage, la nutrition et l’hygiène et l’assainissement
- L’organisation et la réalisation des tests de niveaux des auditrices ;
- L’organisation des femmes autour des microcrédits ;
- Elaboration du rapport d’activités ;
Au total 100 auditrices vont participer aux cours d’alphabétisation dans les 02 villages.
Déroulement de l'action (solutions techniques retenues, travaux à entreprendre, programmes de formation envisagés…)
L’action d’alphabétisation se déroule dans les villages pour éviter les déplacements aux femmes.
Un abri est réalisé par les hommes du village et GAE SAHEL fournit des bancs et le matériel pédagogique nécessaire.
GAE SAHEL recrute les animatrices et les superviseurs qui maitrise la méthode REFLECT..
50 femmes sont retenues par village. Elles vont suivre les cours sur une période de 4 mois la première année à raison de 4 heures par jour. Soit 240 heures de cours.
Le suivi quotidien sera assuré par un superviseur qui travaille à plein temps. Il est équipé d’une moto pour faciliter ses déplacements entre les villages
Votre partenariat prend la forme d'un(e)
Projet de coopération décentralisée
Partenaires étrangers du partenariat
Nom de la collectivité étrangère | Pays | |
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BOSSOFALA | Mali | ![]() |
Contacts dans les partenaires étrangers du partenariat
Nom de la collectivité étrangère | Nom | Prénom | Fonction | Courriel |
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BOSSOFALA | TOURE | Karamoko |
Collectivités territoriales partenaires du partenariat
Nom de la collectivité territoriale | |
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Gouesnou | ![]() |
Autres partenaires du partenariat en France
Conseil général du Finistère, BREST METROPOLE OCEANE
Autres partenaires du partenariat dans le(s) pays partenaire(s)
BOSSOFALA
Le partenariat est triennal
Financement du partenariat
Nom du financeur | Montant en euros | Montant 1% Eau (Loi 2005) | Montant 1% Eau (Loi 2005) | Montant 1% Eau (Loi 2005) | Montant 1% Eau (Loi 2005) | Année |
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Gouesnou | 12000 | 14000 | 2005 | |||
Conseil général du Finistère, BREST METROPOLE OCEA | 48149 | 2005 | ||||
Autre | 53771 | 0 | 2005 |
Volontaires impliqués dans le partenariat (VSI, service civique, etc.) d'Échange et de Solidarité
Nom | Prénom | Mission | Champs d'action | Entité d'affectation |
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