Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures
Titre
Développement du réseau des Banques Alimentaires de l'agglomération de Tessaoua
Année de signature de la convention
2018
Thématique d'intervention
Economie durable
Sous-thématique d'intervention
Agriculture et développement rural
Sous-sous-thématique d'intervention
Autres thématiques mises en œuvre pour le partenariat
Thématique éligible | Sous-thématique | Sous-sous-thématique | Priorité |
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Année de début du partenariat
2018
Le partenariat est :
En cours
Date de fin du partenariat
31/12/2021
Contexte
La Coopération Décentralisée entre les villes de Conflans Sainte-Honorine et Tessaoua est axée sur la sécurité alimentaire, l'éducation, l'accès à l'eau, l'hygiène et l'assainissement , le développement économique ainsi que les échanges culturels.
Nous cherchons à réaliser la création des banques céréalières pour assurer une couverture alimentaire accessible à tous et stable dans le temps. Lors de la période allant de mars à septembre, période dite de "soudure", les habitants sont obligés d’acheter des céréales, mais à des prix spéculatifs. Il est fréquent de voir des producteurs qui vendent des mesures à bas prix lors de la récolte et ensuite, au mois de mai contraints d’acheter du mil très cher pour nourrir leur famille.
La période de "soudure" se situe avant les récoltes des céréales et après l’épuisement des stocks. Le marché est alors livré à une intense spéculation qui se traduit par la rareté des produits alimentaires céréaliers et des prix excessifs hors de portée des familles pauvres.
Le principe de la banque céréalière est d’acheter après la récolte le mil et toutes les céréales servant d’alimentation de base^, de les revendre pendant la période de soudure à un prix intéressant par rapport à celui pratiqué sur le marché et de reconstituer le stock après la prochaine récolte.
L’intervention massive des BC permet de réguler les prix des céréales pratiqués sur les marchés qui retrouvent un niveau normal.
Chacun des villages objet de notre dossier ne dispose pas de BC. L’absence de réserves ne permet pas de faire face à des situations de famine.
La mise en œuvre de ce projet apportera une amélioration de la sécurité alimentaire, d’où un développement des activités génératrices de revenus. Une baisse significative sera observée sur le coût des vivres par les populations, ce qui réduira d'autant le degré de vulnérabilité des ménages
De manière plus générale, il est observé dans l’espace territorial qui couvre les pays du Sahel un décalage dans le temps et l’espace de la saison des pluies, ainsi qu’une diminution de leur intensité. Ces observations conduisent à réviser les politiques agricoles de ces pays
Dans l’attente de ces révisions, par les autorités publiques des pays concernés, il est indispensable de mettre en œuvre des mesures palliatives.
Nous cherchons à réaliser la création des banques céréalières pour assurer une couverture alimentaire accessible à tous et stable dans le temps. Lors de la période allant de mars à septembre, période dite de "soudure", les habitants sont obligés d’acheter des céréales, mais à des prix spéculatifs. Il est fréquent de voir des producteurs qui vendent des mesures à bas prix lors de la récolte et ensuite, au mois de mai contraints d’acheter du mil très cher pour nourrir leur famille.
La période de "soudure" se situe avant les récoltes des céréales et après l’épuisement des stocks. Le marché est alors livré à une intense spéculation qui se traduit par la rareté des produits alimentaires céréaliers et des prix excessifs hors de portée des familles pauvres.
Le principe de la banque céréalière est d’acheter après la récolte le mil et toutes les céréales servant d’alimentation de base^, de les revendre pendant la période de soudure à un prix intéressant par rapport à celui pratiqué sur le marché et de reconstituer le stock après la prochaine récolte.
L’intervention massive des BC permet de réguler les prix des céréales pratiqués sur les marchés qui retrouvent un niveau normal.
Chacun des villages objet de notre dossier ne dispose pas de BC. L’absence de réserves ne permet pas de faire face à des situations de famine.
La mise en œuvre de ce projet apportera une amélioration de la sécurité alimentaire, d’où un développement des activités génératrices de revenus. Une baisse significative sera observée sur le coût des vivres par les populations, ce qui réduira d'autant le degré de vulnérabilité des ménages
De manière plus générale, il est observé dans l’espace territorial qui couvre les pays du Sahel un décalage dans le temps et l’espace de la saison des pluies, ainsi qu’une diminution de leur intensité. Ces observations conduisent à réviser les politiques agricoles de ces pays
Dans l’attente de ces révisions, par les autorités publiques des pays concernés, il est indispensable de mettre en œuvre des mesures palliatives.
Historique
Tessaoua est située au sud-ouest du Niger à 792 km de Niamey et à 130 km à l’est de Maradi, chef-lieu de région sur la route nationale N°1, ex-route coloniale Niamey – Djamena.
La réforme administrative sur le redécoupage territorial, instituée par la loi N°2002-14 du 11 Juin 2002 portant création des communes et fixant le nom de leurs chef lieux, mise en œuvre en 2004 et 2005 fait ériger Tessaoua en département .
La ville de Tessaoua et les 74 villages administratifs et tribus qui lui sont rattachés composent le territoire de la commune urbaine de Tessaoua, pour une superficie estimée à 5471 km²
Vers les années 1958 – 1960 la ville de Tessaoua et les 14 villages périphériques comptaient 8000 habitants.
Le développement économique de cette partie du Niger ainsi que l’existence d’une économie « souterraine » entre le Niger et le Nigéria, contribueront à un développement démographique de la ville qui compte, à elle seule, aujourd’hui 50 000 habitants et de la commune urbaine dont la population a été estimée à 178 220 habitants en 2012.
La commune de Tessaoua, à l’instar des autres zones du département de Tessaoua, est marquée par une fluctuation importante des conditions climatiques se traduisant notamment par une diminution de la pluviosité et l’assèchement progressif du climat.
Les principales activités pratiquées par les populations sont l’agriculture, l’élevage et l’artisanat. En outre, les femmes exercent des activités génératrices de revenu (AGR) qui leur assure un supplément de ressources.
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La réforme administrative sur le redécoupage territorial, instituée par la loi N°2002-14 du 11 Juin 2002 portant création des communes et fixant le nom de leurs chef lieux, mise en œuvre en 2004 et 2005 fait ériger Tessaoua en département .
La ville de Tessaoua et les 74 villages administratifs et tribus qui lui sont rattachés composent le territoire de la commune urbaine de Tessaoua, pour une superficie estimée à 5471 km²
Vers les années 1958 – 1960 la ville de Tessaoua et les 14 villages périphériques comptaient 8000 habitants.
Le développement économique de cette partie du Niger ainsi que l’existence d’une économie « souterraine » entre le Niger et le Nigéria, contribueront à un développement démographique de la ville qui compte, à elle seule, aujourd’hui 50 000 habitants et de la commune urbaine dont la population a été estimée à 178 220 habitants en 2012.
La commune de Tessaoua, à l’instar des autres zones du département de Tessaoua, est marquée par une fluctuation importante des conditions climatiques se traduisant notamment par une diminution de la pluviosité et l’assèchement progressif du climat.
Les principales activités pratiquées par les populations sont l’agriculture, l’élevage et l’artisanat. En outre, les femmes exercent des activités génératrices de revenu (AGR) qui leur assure un supplément de ressources.
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Objectif du partenariat
Objectifs locaux :
- Création de sept (7) BC pour les villages de Maiguige peulh , Kalgo haoussa, Faram, El Dawa Haoussa, Gorga, Guidan Mayaki, Koringo,
- Programmation de 3 BC en 2018, 2 BC en 2019 et 2 BC en 2020.
- Disponibilité de stocks de mil en période de "souture"
- Coût des vivres supportable pour les populations en temps de crise
- Réduction du déficit alimentaire
- Renforcement de l’esprit coopératif et associatif des habitants des villages concernés par le projet
Objectifs en France :
Faire connaître la culture et les conditions de vie des habitants de la commune urbaine de Tessaoua
Susciter des opérations de solidarité à destination des populations
Participer à la fixation de la population rurale à Tessaoua en limitant l'émigration
- Création de sept (7) BC pour les villages de Maiguige peulh , Kalgo haoussa, Faram, El Dawa Haoussa, Gorga, Guidan Mayaki, Koringo,
- Programmation de 3 BC en 2018, 2 BC en 2019 et 2 BC en 2020.
- Disponibilité de stocks de mil en période de "souture"
- Coût des vivres supportable pour les populations en temps de crise
- Réduction du déficit alimentaire
- Renforcement de l’esprit coopératif et associatif des habitants des villages concernés par le projet
Objectifs en France :
Faire connaître la culture et les conditions de vie des habitants de la commune urbaine de Tessaoua
Susciter des opérations de solidarité à destination des populations
Participer à la fixation de la population rurale à Tessaoua en limitant l'émigration
Description détaillée du partenariat
La campagne agricole 2017 n’a pas répondu aux attentes des populations dans certaines parties de la commune urbaine de Tessaoua, et plus précisément au niveau des villages de Maiguige peulh , Kalgo haoussa, Faram, El Dawa Haoussa, Gorga, Guidan Mayaki, Koringo. Cette situation s’explique par une pluviométrie mal répartie dans l’espace et dans le temps ; à cela s'ajoutent l’appauvrissement des terres de culture, ainsi que les attaques parasitaires qui se sont abattues sur les cultures. Ces phénomènes météorologiques ont provoqué un déficit alimentaire au niveau des villages mentionnés. Ces villages ne disposent d'aucunes réserves de céréale. Dans un tel contexte, la création de nouvelles banques céréalières (BC) s’avère nécessaire pour répondre aux besoins des populations laissées à la merci des commerçants peu scrupuleux en temps de disette.
Votre partenariat prend la forme d'un(e)
Projet de coopération décentralisée
Partenaires étrangers du partenariat
Nom de la collectivité étrangère | Pays | |
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Communauté Urbaine de Tessaoua | Niger | ![]() |
Contacts dans les partenaires étrangers du partenariat
Nom de la collectivité étrangère | Nom | Prénom | Fonction | Courriel |
---|---|---|---|---|
Communauté Urbaine de Tessaoua | Habou | Bachir | Coordinateur | bhabouwata@gmail.com |
Collectivités territoriales partenaires du partenariat
Nom de la collectivité territoriale | |
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Conflans Sainte Honorine | ![]() |
Le partenariat n'est pas triennal
Financement du partenariat
Nom du financeur | Montant en euros | Montant 1% Eau (Loi 2005) | Montant 1% Eau (Loi 2005) | Montant 1% Eau (Loi 2005) | Montant 1% Eau (Loi 2005) | Année |
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Collectivités et partenaires étrangers | 622 | 2018 | ||||
Association Jitoua Conflans Tessaoua (AJCT) | 9038 | 2018 | ||||
Conflans Sainte Honorine | 0 | 2018 | ||||
Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères | 6112 | 2018 |
Volontaires impliqués dans le partenariat (VSI, service civique, etc.) d'Échange et de Solidarité
Nom | Prénom | Mission | Champs d'action | Entité d'affectation |
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