Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures
Contacts dans le poste diplomatique "Ambassade de France à Nairobi"
Correspondant coopération décentralisée
Pauline WESOLEK
Courriel :
pauline.wesolek[at]diplomatie.gouv.fr
Conseiller de coopération et d'action culturelle
Georges DIENER
Courriel :
georges.diener[at]diplomatie.gouv.fr
Titre
Appui au développement du village d'Olgirra
Thématique d'intervention
Education, Social et Recherche
Sous-thématique d'intervention
Education, emploi, formation professionnelle
Sous-sous-thématique d'intervention
Autres thématiques mises en œuvre pour le partenariat
Thématique éligible | Sous-thématique | Sous-sous-thématique | Priorité |
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Année de début du partenariat
2016
Le partenariat est
Terminé
Date de fin du partenariat
31/12/2016
Contexte
En 1904 et 1911, les Anglais déguisent, sous forme de deux traités, la plus
grande spoliation de terres de l'histoire de l'Empire colonial britannique.
Les Maasaï perdent les ¾ de leurs terres, la quasi-totalité de leurs cours d'eau
permanents et sont confinés dans des réserves infestées de tiques et de mouches
tsé-tsé.
Création du concept de Parc National en 1945. Les Maasaï perdent à
nouveau de vastes territoires transformés en sanctuaire de la faune sauvage
d'où ils sont exclus. Or, les plus grands environnementalistes le disent : ce sont
des éco-systèmes intégrés où la faune sauvage et les vaches des maasaï ont de
tout temps migré ensemble ce qui a donné à la planète les sites les plus exceptionnels
qui soient. Ce n'est pas un hasard si la " wildlife " a diminué de 65 %
au cours des 25 dernières années dans le seul parc de Tsavo.
Entre 1970 et 1988 : Réforme foncière, privatisations forcées de leurs
terres collectives, rackets fonciers… Le Maasaï traditionnel a tout perdu ou
presque.
Ce peuple pastoral ne peut plus assurer la mobilité de ses troupeaux, les
meilleures terres sont confisquées ou achetées à vil prix pour des usages ne correspondant
pas au sol kenyan : serres industrielles géantes - 40 % des roses de
la Saint Valentin ; agrumes ; culture intensive de blé et de maïs… qui assèchent
les nappes phréatiques dont les niveaux de pollution sont déjà alarmants.
Avec la sécheresse, les vaches meurent de soif devant les barrières des gigantesques
ranches encore occupés par les Blancs. Les familles appauvries s'enfoncent
dans la famine, vendent leurs derniers biens et vont grossir la foule des
bidonvilles de Nairobi ou d'ailleurs.
Dans un tel contexte, l'accès à l'éducation s'avère impossible. A la
puberté, les jeunes filles sont excisées puis mariées dans les mois qui suivent,
contre une dot, à un homme qui a souvent le double de leur âge.
grande spoliation de terres de l'histoire de l'Empire colonial britannique.
Les Maasaï perdent les ¾ de leurs terres, la quasi-totalité de leurs cours d'eau
permanents et sont confinés dans des réserves infestées de tiques et de mouches
tsé-tsé.
Création du concept de Parc National en 1945. Les Maasaï perdent à
nouveau de vastes territoires transformés en sanctuaire de la faune sauvage
d'où ils sont exclus. Or, les plus grands environnementalistes le disent : ce sont
des éco-systèmes intégrés où la faune sauvage et les vaches des maasaï ont de
tout temps migré ensemble ce qui a donné à la planète les sites les plus exceptionnels
qui soient. Ce n'est pas un hasard si la " wildlife " a diminué de 65 %
au cours des 25 dernières années dans le seul parc de Tsavo.
Entre 1970 et 1988 : Réforme foncière, privatisations forcées de leurs
terres collectives, rackets fonciers… Le Maasaï traditionnel a tout perdu ou
presque.
Ce peuple pastoral ne peut plus assurer la mobilité de ses troupeaux, les
meilleures terres sont confisquées ou achetées à vil prix pour des usages ne correspondant
pas au sol kenyan : serres industrielles géantes - 40 % des roses de
la Saint Valentin ; agrumes ; culture intensive de blé et de maïs… qui assèchent
les nappes phréatiques dont les niveaux de pollution sont déjà alarmants.
Avec la sécheresse, les vaches meurent de soif devant les barrières des gigantesques
ranches encore occupés par les Blancs. Les familles appauvries s'enfoncent
dans la famine, vendent leurs derniers biens et vont grossir la foule des
bidonvilles de Nairobi ou d'ailleurs.
Dans un tel contexte, l'accès à l'éducation s'avère impossible. A la
puberté, les jeunes filles sont excisées puis mariées dans les mois qui suivent,
contre une dot, à un homme qui a souvent le double de leur âge.
Historique
L'association Maasaï Horizon, association loi 1901 créée le 12 janvier 2012 suite au financement et à la réalisation d'un puits dans le village d'Ol Girra (près de Rombo - Kenya).
Objectif du partenariat
Aider les familles dans les domaines de l'éducation et de la santé, dans
le secteur de Rombo (Kenya).
Défendre les Droits de l'Enfant notamment en ce qui concerne les
Mutilations Génitales Féminines (G.M.F.) et le mariage forcé.
Bien qu'interdite par la loi kenyane, punie par des amendes ou des peines
de prison, l'excision continue d'être largement pratiquée de manière clandestine.
Réaliser et/ou participer à des projets de développement durable
notamment en ce qui concerne l'accès à l'eau potable.
Coopérer avec toute association dont les buts sont identiques.
le secteur de Rombo (Kenya).
Défendre les Droits de l'Enfant notamment en ce qui concerne les
Mutilations Génitales Féminines (G.M.F.) et le mariage forcé.
Bien qu'interdite par la loi kenyane, punie par des amendes ou des peines
de prison, l'excision continue d'être largement pratiquée de manière clandestine.
Réaliser et/ou participer à des projets de développement durable
notamment en ce qui concerne l'accès à l'eau potable.
Coopérer avec toute association dont les buts sont identiques.
Description détaillée du partenariat
Les actions 2016 de l'association :
-pré-étude de faisabilité de développement participatif dans le domaine de l'agriculture durable.
-combattre illettrisme par la mise en place d'un centre d'apprentissage à Olgirra.
-fournir un repas par jour aux enfants de l'école primaire d'Olgirra.
-forer plus profondément le puits du dispensaire.
-pré-étude de faisabilité de développement participatif dans le domaine de l'agriculture durable.
-combattre illettrisme par la mise en place d'un centre d'apprentissage à Olgirra.
-fournir un repas par jour aux enfants de l'école primaire d'Olgirra.
-forer plus profondément le puits du dispensaire.
Partenaires étrangers du partenariat
Nom de la collectivité étrangère | Pays | |
---|---|---|
village d'Ol Girra | Kenya | ![]() |
Contacts dans les partenaires étrangers du partenariat
Nom de la collectivité étrangère | Nom | Prénom | Fonction | Courriel |
---|---|---|---|---|
village d'Ol Girra | LEKATOO OLE PARMITORO | Stephen | coordinateur |
Collectivités territoriales partenaires du partenariat
Nom de la collectivité territoriale | |
---|---|
Conseil départemental de l'Allier | ![]() |
Le partenariat n'est pas triennal
Financement du partenariat
Nom du financeur | Montant en euros | Montant 1% Eau (Loi Oudin 2005) | Montant 1% Eau (Loi Oudin 2005) | Montant 1% Eau (Loi Oudin 2005) | Année |
---|---|---|---|---|---|
Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères | 0 | 2016 | |||
Conseil départemental de l'Allier | 2000 | 0 | 0 | 0 | 2016 |
Association Maasaï Horizon | 9220 | 2016 |
Volontaires impliqués dans le partenariat (VSI, service civique, etc.) d'Échange et de Solidarité
Nom | Prénom | Mission | Champs d'action | Entité d'affectation |
---|
Documents
Titre du document | Taille en Ko | Nom du fichier | |
---|---|---|---|
Bilan 2016 association Maasaï Horizon | 1589.18 | 203798Scan_00006c245d38.pdf | ![]() |