Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures
Titre
Le devenir des églises : le patrimoine religieux face aux défis de mutation du patrimoine religieux
Année de signature de la convention
2016
Thématique d'intervention
Culture et Patrimoine
Sous-thématique d'intervention
Patrimoine
Sous-sous-thématique d'intervention
Autres thématiques mises en œuvre pour le partenariat
Thématique éligible | Sous-thématique | Sous-sous-thématique | Priorité |
---|
<<
< pagination.page.precedent
1
pagination.page.suivant >
>>
Année de début du partenariat
2017
Le partenariat est :
Terminé
Date de fin du partenariat
31/12/2018
Contexte
La reconversion affecte un bâtiment à un autre usage que celui pour lequel il a été conçu. Un bâtiment est toujours construit pour une fonction précise – habitat, production industrielle, équipement public, commerce, etc.– tout en correspondant à une intention architecturale et au site sur lequel il prend place. L’évolution des usages étant plus rapide que l’usure des murs, de nombreux édifices trouvent une nouvelle destination. Des châteaux (Le Louvre, Écouen), des gares (Orsay) sont reconvertis en musées, des piscines en commerce (Molitor à Paris) ou en musée (Roubaix) et des usines ou des casernes en appartements ou en lofts, etc.
Si la qualité patrimoniale du bâtiment détermine sa reconversion – plutôt que sa destruction –, elle est une contrainte supplémentaire pour le maître d’ouvrage, initiateur, financeur de l’opération qui en définit la fonction nouvelle et pour le maître d’œuvre qui le transforme et l’adapte pour elle.
Au contact quotidien des élus, le Conseil d’Architecture d’Urbanisme et de l’Environnement de Meurthe-et-Moselle a constaté à plus sieurs reprises que l’entretien du patrimoine religieux devenait une préoccupation majeure pour les collectivités, notamment au regard du contexte économique actuel.
Pour la majorité de ces bâtiments, ce sont des propriétés communales.
Les différentes mises aux normes, notamment concernant l’accessibilité aux personnes handicapées, la fréquence des utilisations religieuses en baisse, les investissements nécessaires à l’entretien courant de l’enveloppe du bâtiment pour assurer sa pérennité et sa stabilité, ont une répercussion et un impact financier fort sur les budgets communaux, notamment ceux des petites communes.
La reconversion devient donc une alternative à l’abandon.
Elle demande, cependant, l’attribution de nouvelles fonctions qui ne peuvent se faire sans de réels choix politiques.
Les expériences québécoises en nombre plus important que les exemples de reconversion en France, permettront de montrer la réalité des nouveaux fonctionnements sur un patrimoine lourd de tradition et de symbolique.
Si la qualité patrimoniale du bâtiment détermine sa reconversion – plutôt que sa destruction –, elle est une contrainte supplémentaire pour le maître d’ouvrage, initiateur, financeur de l’opération qui en définit la fonction nouvelle et pour le maître d’œuvre qui le transforme et l’adapte pour elle.
Au contact quotidien des élus, le Conseil d’Architecture d’Urbanisme et de l’Environnement de Meurthe-et-Moselle a constaté à plus sieurs reprises que l’entretien du patrimoine religieux devenait une préoccupation majeure pour les collectivités, notamment au regard du contexte économique actuel.
Pour la majorité de ces bâtiments, ce sont des propriétés communales.
Les différentes mises aux normes, notamment concernant l’accessibilité aux personnes handicapées, la fréquence des utilisations religieuses en baisse, les investissements nécessaires à l’entretien courant de l’enveloppe du bâtiment pour assurer sa pérennité et sa stabilité, ont une répercussion et un impact financier fort sur les budgets communaux, notamment ceux des petites communes.
La reconversion devient donc une alternative à l’abandon.
Elle demande, cependant, l’attribution de nouvelles fonctions qui ne peuvent se faire sans de réels choix politiques.
Les expériences québécoises en nombre plus important que les exemples de reconversion en France, permettront de montrer la réalité des nouveaux fonctionnements sur un patrimoine lourd de tradition et de symbolique.
Historique
En France, la loi de séparation de l’Église et de l’État de 1905 stipule que l’entretien des lieux de culte, antérieurs à cette date, est à la charge des communes, tandis que l’entretien des autres structures incombe aux instances religieuses qui les ont construites. Néanmoins, dans les deux cas de figure, la faillite n’est jamais loin, et les travaux de maintenance et de réparation ne peuvent pas toujours être supportés. Il y aurait, en France, plus de 40 000 églises à la charge de la commune, et 800 en Meurthe-et Moselle. Néanmoins ce chiffre n’est qu’une estimation. Un partenaire du projet, le Service Régional de l’inventaire, réalise actuellement un inventaire au niveau de la grande région Grand Est. Cet inventaire semble être un préalable indispensable à des futures actions possibles de mutation. Dresser un état sanitaire, un état des différents bâtiments, permettra d’appréhender de manière globale la répartition, mais aussi la stabilité des édifices à l’échelle d’un territoire. Les religieux sont chaque année moins nombreux ; ils desservent parfois des dizaines de paroisses autrefois dotées d’un curé à demeure. Les offices étant ainsi moins fréquents. Dès lors, la présence même de l’église au cœur du village devient problématique ; les édifices, désertés par les fidèles, sont le plus souvent fermés, par crainte des vols ou par indifférence ; certains ne sont plus entretenus ou sont laissés à l’abandon. Le faible taux d’occupation de ces édifices rend ainsi tout travaux difficilement amortissable économiquement et bien souvent également difficilement justifiable pour les administrés n’utilisant pas ces lieux. D’autre part, la France est aujourd’hui engagée dans une politique de transition énergétique. Celle-ci ouvre de nombreuses interrogations quant à l’isolation et à la préservation des édifices patrimoniaux. Les questions liées à la mutation-reconversion-modularité de ces lieux sont donc un enjeu fort pour les collectivités. Le CAUE 54 et l’ensemble des partenaires de cette coopération qui ont une connaissance fine des différents territoires orientent d’ores et déjà les élus à réfléchir sur la pérennité de ces bâtiments.
Objectif du partenariat
Objectifs locaux :
- Les mettre en œuvre
Objectifs en France :
- Les mettre en œuvre
- Les mettre en œuvre
Objectifs en France :
- Les mettre en œuvre
Description détaillée du partenariat
Avec la sécularisation en France, le patrimoine religieux doit faire face aux défis de mutation fonctionnelle et architecturale. Dans le futur, plusieurs milliers d’édifices religieux seront voués à de nouveaux usages. Si le processus de reconversion et de transformation de ces lieux est en marche depuis longtemps en Europe et en Amérique du Nord, notamment au Québec, les réflexions dans les pays méridionaux en sont encore à leur début. Ce phénomène qui connaît une accélération considérable doit être appréhendé à l’aune des problématiques liées au renouvellement urbain, à la densification et au développement durable. Peu études s’intéressent à la désaffectation des lieux de cultes, et aux moyens d’assurer la reconversion de ces édifices. Cette coopération permettra d’étudier et d'envisager les modalités d’intervention et de transformation des églises tant au Québec qu’en France.
Votre partenariat prend la forme d'un(e)
Projet de coopération décentralisée
Partenaires étrangers du partenariat
Nom de la collectivité étrangère | Pays | |
---|---|---|
Conseil du Patrimoine Religieux du Québec | Canada | ![]() |
MRC de Bellechasse | Canada | ![]() |
MRC de la MATAPEDIA | Canada | ![]() |
Contacts dans les partenaires étrangers du partenariat
Nom de la collectivité étrangère | Nom | Prénom | Fonction | Courriel |
---|---|---|---|---|
Conseil du Patrimoine Religieux du Québec | GROULX | JOCELYN | Directeur | jgroulx@patrimoine-religieux.qc.ca |
MRC de Bellechasse | Blais | Hervé | Préfet de la Municiaplité régionale de Comté de Bellechasse | hblais@mrcbellechasse.qc.ca |
MRC de la MATAPEDIA | RUEST | GAETAN | Membre du Comité administratif, maire d’Amqui | maire@ville.amqui.qc.ca |
Collectivités territoriales partenaires du partenariat
Nom de la collectivité territoriale | |
---|---|
Conseil départemental de Meurthe-Et-Moselle | ![]() |
Baccarat | ![]() |
Le partenariat n'est pas triennal
Financement du partenariat
Nom du financeur | Montant en euros | Montant 1% Eau (Loi 2005) | Montant 1% Eau (Loi 2005) | Montant 1% Eau (Loi 2005) | Montant 1% Eau (Loi 2005) | Année |
---|---|---|---|---|---|---|
Baccarat | 500 | 2018 | ||||
Conseil départemental de Meurthe-Et-Moselle | 2300 | 2017 | ||||
Collectivités et partenaires étrangers | 17966 | 2017 | ||||
Collectivités et partenaires étrangers | 17966 | 2018 | ||||
Conseil départemental de Meurthe-Et-Moselle | 2300 | 2018 | ||||
Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères | 1900 | 2017 | ||||
Conseil d'Architecture d'Urbanisme et de l'Environement de Meurthe et Moselle | 7500 | 2018 | ||||
Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères | 1900 | 2018 | ||||
Union Régionale des CAUE de Lorraine | 1500 | 2018 | ||||
Conseil d'Architecture d'Urbanisme et de l'Environement de Meurthe et Moselle | 2400 | 2017 |
Volontaires impliqués dans le partenariat (VSI, service civique, etc.) d'Échange et de Solidarité
Nom | Prénom | Mission | Champs d'action | Entité d'affectation |
---|